L’effet Skogluft [ Air des forêts ]
Éditions J’ai Lu

Retour aux sources

Cet été, j’avais eu l’immense honneur de pouvoir lire en avant-première les épreuves du livre l’effet Skogluft [ Air des forêts ] 🌳 des Éditions J’ai Lu.

J’avais été tout de suite très touchée par l’intérêt que porte l’écrivain, Jørn Viumdal, à étudier l’impact de la nature sur le bien-être des Hommes. Étant moi-même totalement convaincue par cette approche ! D’ailleurs, je crois qu’inconsciemment c’est pour cela que j’ai toujours eu envie de vivre dans une forêt. Et le fait que notre pièce de vie soit aussi ouverte sur la nature n’est pas anodine.

Mais que signifie ce mot si étrange « Skogluft » ?

La vie est meilleure avec des plantes à proximité.

Si, vous êtes en train de lire mon petit billet du jour c’est qu’au fond de vous, sommeille de manière consciente ou non, une grande envie de verdure !

Car bien que vous ne sachiez peut-être pas ce que signifie ce mot, ou en quoi consiste la méthode mise en avant dans ce petit guide. Votre attirance pour ce vert, cette fraîcheur végétale vous a donné envie d’aller plus loin dans la découverte.

C’est d’ailleurs ça l’effet Skogluft !

D’une certaine manière, cette méthode nous aide à retrouver une sensation de déjà-vu, ou plutôt une impression d’avoir retrouvé quelque chose d’oublié. Nos sources.

Elle nous aide, en un sens, à retrouver ce contact immédiat avec la nature, la joie qu’elle nous procure : la voir, la sentir, la toucher et la respirer.

 Le livre L’effet Skogluft  [ Air des forêts ] aux Éditions J’ai Lu

Ce livre, est donc un petit guide qui nous fait découvrir cette fameuse méthode norvégienne nommée « Skogluft ». Après vingt ans de recherches, l’auteur nous partage une méthode simple et peu coûteuse pour recréer tous ces bienfaits de l’air des forêts dans notre intérieur, grâce à la création d’un mur végétal !

Elle est à la portée de tous, puisqu’il ne suffit pas de grand chose pour le faire. On retrouve notamment dans l’ouvrage richement illustré des schémas et des conseils pratiques pour réaliser ce support végétalisé.

On n’imagine pas tout ce que la nature peut nous apporter au quotidien. D’ailleurs l’auteur nous fait une longue liste de tous les bienfaits que vous apporterait un mur végétal Skogluft au quotidien.

• Moins de fatigue et de stress
• un sommeil de meilleure qualité
• moins de gaz toxiques environnants
• moins de maux de tête
• moins de problèmes d’irritation des voies respiratoires
• plus d’énergie et de vitalité,
• des défenses immunitaires renforcées
• une sensation de calme, de sérénité
• une amélioration de la productivité et de la concentration au travail.

À l’heure où notre mode de vie urbain nous éloigne de la nature, on a tous envie de s’en rapprocher et de profiter de tous ces bénéfices au quotidien.

Alors pourquoi se priver ?
C’est un peu l’état d’esprit que j’ai eu lorsque j’ai terminé de lire ce livre.

Réaliser son propre mur végétal

Mur végétal Skogluft

Je rêvais depuis longtemps d’avoir un mur végétal à la maison. Vous nous connaissez, les plantes et nous, c’est une histoire d’amour.

Mais j’ai toujours eu l’impression que c’était trop compliqué à réaliser et encore plus à entretenir. Alors quand j’ai lu ce livre j’ai vite été surprise par l’efficacité de la méthode. Tout semblait simple. L’auteur a étudié quel type de plantes choisir, quelle installation faire, quels soins donner ou encore quelle taille opérer pour que ce mur végétal perdure dans le temps sans être une charge au quotidien. Un peu comme quand on regarde la nature par la fenêtre. Il fallait juste suivre la méthode point par point.

En fait… j’étais tellement emballée par cette idée de faire un mur végétal facile à faire et à faire vivre, que j’ai eu envie de me lancer et d’essayer l’effet Skogluft !

Alors ? Vous me suivez dans l’exercice ? Promis, on ne va même pas transpirer !
 

Liste d’achats

Avant de nous lancer dans la fabrication de notre futur mur végétal, il a fallut rassembler quelques petites choses.

Évidemment, la liste d’achats que je vais vous présenter peut s’adapter à votre intérieur, votre image ou vos moyens mais il y a quelques règles à suivre si vous voulez que les plantes puissent correctement s’épanouir. Et d’ailleurs certaines choses pourraient surprendre les plus calées d’entre vous en matière de plantes ! J’essaierai au maximum de vous donner des astuces ou alternatives pour que chacun puisse trouver son bonheur.

Alors pour commencer, voici ce qu’il nous faut :

• 4 jardinières (environ 60€)

  Pour ma part j’ai opté pour des formes classiques trouvées en jardinerie. Comme ci-dessus. Comme nous sommes en intérieur, il est important d’en choisir avec une réserve d’eau. Cela évitera que vos plantes ne se noient si vous arrosez trop et surtout d’en mettre partout.

  À défaut, si vous n’en trouvez pas avec réserve, prenez des jardinières sans trou d’évacuation. Sinon, vous serez bons pour les décrocher ou mettre de l’eau partout au sol à chaque arrosage. Et pour éviter que les pots ne baignent dans l’eau lors de l’arrosage il suffira d’installer dans le fond des billes d’argiles ou de la pouzzolane pour créer une réserve naturelle.

  Si possible, essayez d’en choisir avec des attaches ou à défaut trouvez des attaches en plus, ils nous serviront pour le montage du mur.

   

  

• Du grillage épais (environ 26€)

  Pour fixer les jardinières il va nous falloir un support. Dans le livre on nous parle d’un système précis qui permet de fixer les jardinières directement dedans. Mais en France, je n’ai pas trouvé d’équivalent, alors j’ai opté pour un grillage classique.

  Nous avons trouvé une treille pile poil à la bonne dimension de la largueur de nos jardinières. Mais vous pourriez très bien utiliser une chute de grillage ou acheter une grille quadrillée en magasin de bricolage.
  La seule contrainte c’est qu’elle doit être rigide et a minima de la taille de la largueur de vos jardinières (vos accroches doivent pouvoir s’accrocher à votre grillage.)  et de la hauteur de vos 4 jardinières cumulées.

  Par contre, vous pourriez aussi très bien opter pour un très grand grillage pour venir plus tard compléter le mur.

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  Une alternative à ces deux points consisterait à acheter directement le support Skogluft, qui comprend un panneau avec jardinières encastrées, il n’y a donc rien a faire de précis, idéal pour les moins bricoleurs. Mais un peu plus coûteux.
  Voici un petit lien vers le shop au cas où cela vous intéresserait !
  
  

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• 2 lampes avec ampoules LED GU10 (environ 30€ pour les lampes et 20€ pour les ampoules)

  Pour que vous puissiez installer n’importe où votre mur végétal notamment si l’espace que vous avez choisi est sombre, il va falloir leur apporter de la lumière.

  C’est d’ailleurs un indispensable si vous voulez que vos plantes se développent. Pour ça rien de plus simple : il vous faut deux lampes et deux ampoules LED GU10 (La lumière dont ont besoin les plantes doit être une lumière blanche à une température de 4 000 kelvins ou plus…)

  Pour les lampes. Vous pouvez très bien utiliser des spots encastrés que vous auriez déjà chez vous et installer le mur juste en dessous, des lampes nomades que vous installeriez au-dessus du mur, ou encore un lampadaire sur pied dans lequel vous n’auriez qu’à changer l’ampoule. Si votre lampe n’a pas de culot adapté pour les ampoules LED GU10, pas de panique ! Il existe des adaptateurs spécifiques pour passer d’un culot classique à un culot GU10. Du coup, plus aucune limite quant au look de vos lampes.

• 20 pothos (environ 90€)
  

  Le plus important évidemment ce sont les plantes. Mais pas n’importe lesquelles, non. Il vous faut des pothos !

  Aussi appelé scindapsus, de son nom latin Epipremnum aurem en pot de 14cm de diamètre. C’est une plante originaire de Polynésie française et de l’Asie du sud-est. Dans la nature cette liane peut atteindre jusqu’à 20m de hauteur en zone tropicale et humide.
  Ce sont des plantes facile d’entretien, et c’est pourquoi ce mur végétal est aussi ouvert à tous ceux qui se disent ne pas avoir la main verte !

DIY en quelques étapes

Ça y est, vous avez toute ce qu’il vous faut pour réaliser votre mur. Maintenant, il n’y a plus qu’à passer à l’action. Vous allez voir, c’est simple et à la portée de tous !

Mais avant de vous lancer, il va falloir que vous lui trouviez l’endroit idéal !

Sans doute, l’endroit où vous passez le plus de temps, un mur libre facile d’accès ou bien tout simplement l’espace le plus triste de votre maison qui aurait bien besoin d’une petite touche de fraîcheur ce qui a été notre cas.

Nous avons opté pour le palier à l’étage. Cet endroit qui était totalement vide, donnait l’impression d’être abandonné. Alors pour lui redonner un peu de vie, nous avons décidé d’en faire un palier Jungle ! Et d’y inviter le végétal, comme si avant de se coucher, le palier desservant les chambres, on s’offrait une petite balade en forêt. C’est d’ailleurs ce livre qui nous a inspiré pour les futurs aménagements de cette pièce. Mais j’aurai sans doute l’occasion de vous en montrer davantage sur mon compte instagram.

Vous avez trouvé votre endroit ? Alors…c’est parti !

1ère étape : Préparer et fixer la structure à votre mur

La première étape consiste à construire la structure qui va nous servir de support pour fixer les jardinières. Pour ça nous avons besoin de deux éléments :

• La grille
• Les supports métalliques qui servent à maintenir les jardinières.

Tout d’abord, il nous faut tailler le grillage aux mesures exactes de nos 4 jardinières. C’est-à-dire ici 50 cm de large (la largeur de ma jardinière accroches comprises) et 70 cm de haut, afin que toutes les jardinières puissent être fixées. Nous avons eu de la chance, puisque la grille était composé de carreaux de 10 cm. Alors la mesure était simple !

Pour couper le grillage, vous pouvez utiliser une scie à métaux, c’est encore l’outil le moins cher que je peux vous proposer. D’ailleurs, si vous n’avez aucun outil et que vous achetez votre grille dans un magasin de bricolage, n’hésitez pas à utiliser l’outillage mis à disposition à la sortie des caisses ! Je sais que Leroy Merlin propose ce genre de service gratuit.

Maintenant que la grille est coupée, nous n’avons plus qu’à accrocher les attaches qui serviront à maintenir les jardinières. Afin qu’elles soient le plus collées possible au grillage et donc au mur, vous allez sans doute devoir couper les anses des jardinières (c’est-à-dire les crochets qui servent à fixer les jardinières au balcon). Car si elles sont trop grandes, elles risquent de pousser le grillage et cela ne sera pas très esthétique.

Pour ça, rien de plus simple, il suffit juste de couper les crochets à l’aide d’une scie à métaux.

Si vous avez trouvé des jardinières avec de petites attaches et ne créant pas d’écart entre le mur et le grillage, vous n’aurez même pas besoin de cette étape.

Une fois que les anses de jardinières sont coupées, vous n’avez plus qu’à les fixer à la grille à l’aide de fil de fer. Je vous rassure, c’est suffisamment solide !  Vous devez espacer chaque attache de sorte à garder un espacement de 20 cm entre chaque jardinière. Cela donnera une vraie impression de densité une fois vos plantes dedans.

Si la structure est d’une couleur qui ne vous plaît pas, rien ne vous empêche de la repeindre !

Ici, comme le mur sur lequel nous voulions l’installer était blanc, et que je souhaitais au maximum gommer la structure pour mettre en avant les plantes, j’ai tout simplement bombé l’intégralité de la grille en blanc. Grâce a une bombe de peinture blanc mat. Le séchage est ultra rapide ! En 15 minutes vous avez une nouvelle grille, et quand on sait le nombre de couleurs qui existe, vous ne pouvez que trouver votre bonheur.

Une fois que votre structure est prête, il ne vous manque plus qu’à la fixer au mur. Il suffit d’installer deux vis à crochets pour maintenir la structure. Veillez à ce que vos attaches soient bien droites à l’aide d’un niveau.

En fonction de votre mur (placo, brique, pierre…) utilisez les bonnes chevilles et vis pour que vos attaches soient suffisamment bien fixées. Je vous conseille d’utiliser des pas de vis avec crochets. Comme ça vous n’aurez qu’à poser simplement la grille sur les crochets.

Ici, nous avons utilisé des fixations spéciales placo, qui peuvent supporter à elles seules 40 kilos par vis.

2eme étape : Installer vos jardinières et vos plantes

L’étape la plus simple, et aussi la plus rigolote c’est évidemment le moment où l’on glisse nos fameux petits pothos dans les jardinières.

Rien de plus simple, il suffit juste de mettre 5 pothos par jardinière directement avec leurs pots en plastique. Vous n’avez pas besoin de mettre de la terre dans les jardinières et de les planter ensuite. Oui..oui ! La jardinière nous sert seulement de cache pot.

Si les jardinières sont un peu serrées et vous empêchent de placer correctement vos plantes, n’hésitez pas à les retirer de leurs attaches pour le faire à votre hauteur, et à les fixer au fur et à mesure.

3eme étape : Installer vos lampes

Maintenant que votre mur végétal est prêt, il ne manque plus qu’à installer vos lampes. Ce sont elles qui vont faire grandir vos petits pothos.

Il suffit simplement de les placer au-dessus de votre mur, ou en projection en bas. Cela dépendra surtout du type d’installation que vous souhaitez mettre. Par exemple, si vous avez des spots encastrés juste au-dessus, il suffira seulement de changer les ampoules, si vous avez des baladeuses vous pouvez mettre de petites équerres au mur pour les installer, ou si vous avez opté pour un grand grillage, vous pouvez aussi les clipser au grillage.

Pour ma part, j’ai installé un spot en haut du mur, en les fixant grâce à une petite attache spéciale placo, et un autre en bas sur la commode, afin qu’elles puissent s’épanouir dans la verticale du mur.

Et voilà ! Vous avez votre mur végétal ! À vous le grand air des forêts au quotidien.

Si vous n’avez pas le droit de fixer des éléments au mur ou au plafond car vous êtes par exemple en location, vous pouvez tout de même avoir un mur végétal. La solution est tout simplement d’installer vos jardinières dans une bibliothèque, ou bien sur une échelle par exemple. Il suffit juste de respecter l’espacement de 20 cm.

Soins et entretien

Maintenant que vous avez votre mur, il va falloir en prendre soin. Et pour ça, vous allez voir, la méthode Skogluft est vraiment simple !

Beaucoup de personnes aimeraient avoir des plantes en intérieur, mais pensent qu’ils n’y arriveront pas. J’entends souvent mes abonnés dirent qu’ils n’ont pas la main verte, et que toutes les plantes chez eux finissent par mourir. Alors, cette méthode est faite pour vous ! Car ici je vous rassure, aucune plante ne va mourir.

L’arrosage

Pour l’arrosage c’est très simple. Il suffit d’arroser vos plantes toutes les 3 semaines. Oui, oui 3 semaines, pas moins, pas plus. Toutes les 3 semaines seulement.
C’est valable quoi que votre instinct vous dise, quoi que vous lisiez dans les livres sur les plantes, quoi que prétendent vos amis, quoi que vous entendiez dans les jardineries. Toutes les 3 semaines seulement. D’ailleurs, c’est une idée reçue de penser que les plantes meurent à cause d’un manque d’eau. En général, les plantes meurent davantage à cause de trop d’arrosage.

Au deuxième arrosage, au bout de 3 semaines, touchez la terre avec votre doigt.

C’est sec : Vous pouvez arroser exactement comme la dernière fois.
C’est mouillé : Vous pouvez retirer 50 cl à la quantité d’eau à apporter.

3 semaines plus tard, renouvelez l’expérience et utilisez la même technique.
Et voilà, c’est tout, c’est aussi simple que cela.

Ma petite astuce, c’est de programmer une alarme sur votre téléphone. Toutes les 3 semaines..hop ! On arrose.

La lumière

Vous vous demandez probablement quand faudra-t-il allumer et éteindre la lumière ?

En vérité, les plantes accueilleront favorablement toute la lumière que vous leur donnerez. Mais comme nous vivons avec elles, il vaut mieux choisir de les éclairer selon votre rythme quotidien. La seule chose à respecter est qu’il faut au moins 7 heures d’éclairage dans une journée.

La petite astuce, c’est encore d’investir dans une prise programmable. C’est très abordable, et au moins, vous n’aurez pas besoin d’y penser.

La taille

Quant à la taille, c’est assez simple aussi.
Dès qu’une liane dépasse du cadre végétal, ou que la rangée du dessus commence à dépasser de son bac, et envahit celle du dessous, on taille.

Le fait de tailler la plante ainsi, forcera son pied à se densifier. Son feuillage s’épaissira pour créer une vraie sensation de mur végétal dense et fourni.

Pour une taille réussie, il suffit de raccourcir la liane au niveau des ramifications, avec un sécateur classique.

Alors ? Convaincu par la méthode Skogluft ?
Si vous avez vous aussi envie d’apporter un peu d’Air des forêts Skogluft dans votre intérieur, voici un petit lien vers le livre édité aux Éditions J’ai Lu. Vous trouverez via ce lien, tous les endroits où il est disponible à la vente.

Ici, en tout cas, on est totalement séduit par le résultat. Il n’y a plus qu’à en profiter et à observer l’évolution de notre mur. Il va falloir être patient avant que les plantes ne recouvrent totalement les jardinières, mais en même temps..c’est ça aussi voir la vie en Skogluft !
D’ailleurs, je rajouterai je pense, quelques photos de son évolution dans cet article. Alors n’hésitez pas à revenir de temps en temps.

Vous avez adhéré à la méthode norvégienne Skogluft ? Alors vous serez peut-être aussi sensible de découvrir la méthode suédoise Hygge ? Les Éditions J’ai lu propose le petit guide Hygge au rayon bien-être.

J’avais moi-même essayé d’appliquer la méthode dans ma décoration intérieure. N’hésitez pas à trouver plus d’inspirations sur l’article 5 conseils pour adopter une décoration Hygge.